Innovation

E-Hé : La flâneuse, une solution de mobilité pour tous

E-Hé, une startup innovante qui apporte une solution unique améliorant l’expérience de visite dans les établissements publics. Un soutien collectif et intergénérationnel de la mobilité au service des lieux « d’accueil du collectif », Yves Subarroque, co-fondateur, nous explique.

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Question 1 : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours ?

E-Hé, l’idée émerge en 2012 entre un frère et une sœur, Thérèse Donnet, experte du Care (10 ans de métier) et moi, même, Yves Subarroque expert du Design d’usage. Il faudra 4 ans pour se lancer. On est incubé au sein de Première Brique à Toulouse début 2018 et en octobre, on crée la société E-Hé. Ce n'est qu'en juin 2021 que nous nous sommes entièrement consacrés à notre projet.

Question 2 : Qu’est-ce que E-Hé ?

C’est un nom de code, les initiales viennent d’un proverbe en latin « Erraré Humanum Est » qui se traduit par « L’erreur est humaine ». E-Hé est une société qui a pour ambition de soutenir la mobilité des personnes en pertes d’autonomie. On a associé 2 expertises, le Design et le Care avec l’ambition de changer le regard des personnes sur l’environnement et vis à vis de la société en général. C’est une idée simple : accompagner différents besoins pour différentes personnes avec une même solution au service des lieux « d’accueil du collectif ». Nous proposons une solution inclusive et temporaire, mise à disposition, par des établissements recevant du public.

Question 3 : Quels sont les enjeux futurs pour votre activité ?

Nos enjeux sont de sensibiliser les pouvoirs politiques. On a besoin d’énormément de relais au sens politique pour atteindre notre objectif et pérenniser la société.

L’enjeu est aussi de structurer, recruter une équipe de personnes notamment pour accélérer et commercialiser une gamme de flâneuse. Pareillement, notre activité a vocation à nourrir les marchés européens et nourrir la R&D (recherche et développement).

Question 4 : Quels sont les enjeux de l’industrialisation ?

Il faut arriver à adresser notre offre sur un marché européen.

En termes de problèmes auxquels on peut être confronté, il y a le fait d’arriver à amorcer une production en France avec la hausse des matériaux, on a les mêmes difficultés que tous les industriels, par exemple Renaud, mais on est une toute petite société et c’est énormément impactant pour nous.

D’où l’objectif de travail avec le territoire Grand-Orly Seine Bièvre qui favorise l’industrialisation et de s'implanter à Silver innov' pour s'appuyer sur des réseaux structurels.